Psychologie médicale

C.E.S. de Psychologie médicale

Il m’a paru indispensable d’acquérir des notions de psychologie médicale à la faculté et j’ai participé longuement à des groupes Balint avec le professeur Guillotat, Mme Audras de la Bastie et  le docteur Michel Sapir, ce dernier ayant introduit la médecine psychosomatique en France.

Le corps humain est une “mécanique” soumise à des émotions. Par exemple une douleur lombaire peut traduire un dérangement vertébral et aussi une fatigue générale : “j’en ai plein le dos” ; les deux ne sont pas incompatibles. Intervient ici la notion de “seuil de tolérance biologique”, trop de stress négatif diminue ce seuil et ce qui n’était pas exprimé le devient. Parfois le corps presente aussi des blocages ou des douleurs qui sont en quelque sorte comme des “blessures de guerre” infligées lors d’un stress, qui peuvent rester dormantes, puis se réveiller lors d’une fatigue. Les exemples sont nombreux de la corrélation entre douleur physique et douleur émotionnelle. Tout l’art médical consiste à en prendre et en faire prendre conscience .

Contrairement à l’usage des psychiatres et des psychologues qui n’examinent pas le corps, je pars du corps pour arriver aux émotions perturbantes.  Bien évidemment je ne fais pas un travail de psychiatre.